Voyage en train en Russie : en Russie, le train fait partie de la vie des habitants. La ligne du Transsibérien qui relie Moscou à Vladivostok marque l'étape dans de nombreuses villes russes, elle est la colonne vertébrale du pays. Le train est une solution idéale pour découvrir cet immense territoire. La continuation du voyage à bord du Transmongolien ou du Transmandchourien vous permet de poursuivre votre voyage en train en Chine pour un circuit de Moscou à Pékin ou en Mongolie au moins jusqu'à Oulan Bator.
Important : à ce jour, le Ministère des Affaires étrangères déconseille formellement les voyages en Russie. Ils ne sont cependant pas impossibles et Discovery Trains est à même de vous les proposer.
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Le voyage en train en Russie, c'est le transsibérien. Un mot qui fait rêver les voyageurs étrangers. On l'associe aux grands espaces, à l'aventure. Dans certains esprits, son image se superpose à celle de l'Orient Express. Mais plus qu’une ligne ferroviaire, le Transsibérien est une épopée – à la fois politique, technique, humaine et poétique, ainsi qu'une plongée dans la vie quotidienne de la population locale.
Dans l’imaginaire des voyageurs, le Transsibérien occupe une place de choix. On l’associe aux grandes distances, à la conquête de l’inconnu, aux forêts sans fin et aux mystères de l’Est. Son nom évoque une Russie lointaine, rude et fascinante, que peu osent réellement explorer.
Par certains aspects, il se rapproche d’un autre train mythique de la même époque : l’Orient-Express. Tous deux sont nés à la fin du XIXe siècle – l'Orient-Express en 1883, le Transsibérien en 1891 – dans un contexte d’essor industriel, d’ingénierie visionnaire, et de rêves de liaisons continentales. Mais là où l’Orient-Express est l’œuvre d’un entrepreneur privé inspiré et audacieux, Georges Nagelmackers, le Transsibérien est d'abord un projet d'État, politique et stratégique.
À l’origine du Transsibérien, il n’y a pas le rêve d’un voyageur, mais une urgence d'État : tenir ensemble l’Empire russe. Le territoire est immense, fragmenté, difficilement contrôlable. Les distances sont colossales – plus de 9 200 kilomètres de Moscou à Vladivostok – et la géographie ne facilite rien : taïgas gelées, steppes désertes, montagnes infranchissables, rivières gigantesques et forêts denses.
Pour surmonter ces obstacles, le Tsar russe décide de construire une ligne de chemin de fer capable de relier l’Europe à l’Extrême-Orient russe. Ce projet est aussi un acte de souveraineté : il s'agit de sécuriser militairement l’Est du pays face aux ambitions japonaises ou chinoises, de favoriser la colonisation intérieure, et de permettre l’exportation des ressources naturelles sibériennes. Maintenir l 'unité du pays reste aujourd'hui encore une des missions du chemin de fer russe.
La construction du Transsibérien, commencée en 1891, fut une épopée technique et humaine. Il a fallu poser des rails sur des milliers de kilomètres, souvent dans des conditions extrêmes. Parmi les exploits les plus remarquables : la traversée du lac Baïkal. Longtemps, les trains étaient démontés, transportés sur des ferries en été… et sur des rails posés sur la glace en hiver !
La création du chemin de fer Circum-Baïkal, avec ses 39 tunnels et 500 ouvrages d’art, marque un sommet de cette aventure ferroviaire. Des milliers d’ouvriers, parfois déportés, ont travaillé dans des conditions très dures, parfois dramatiques, pour faire avancer le chantier. Ce n’est qu’en 1916 que la ligne est officiellement achevée dans sa forme continue.
Le Transsibérien est donc aussi un symbole de conquête sur la nature, un témoignage de la ténacité humaine face à l’immensité et à l’adversité.
Aujourd’hui encore, voyager en train à travers la Russie reste l’un des meilleurs moyens de comprendre ce pays immense dans sa diversité. La plupart des circuits touristiques se contentent des incontournables : Moscou et Saint-Pétersbourg, cités impériales aux architectures fastueuses et à l’histoire fascinante. Moscou, fondée en 1147, est une capitale millénaire, au cœur de l’histoire de la Russie. Saint Pétersbourg, avec ses canaux et ses palais, incarne la Russie tournée vers l’Europe.
Mais la Russie ne se résume pas à ces deux villes. Le voyage en Transsibérien permet d’explorer l’autre Russie : celle d’Ekaterinbourg, Novossibirsk, Krasnoïarsk, Oulan-Oudé, Irkoutsk, Vladivostok… Des villes parfois nées du train lui-même, bâties autour des gares, créées pour accueillir les colons, les ouvriers, les militaires.
Et surtout, le voyage en train en Russie permet de s'imprégner du paysage russe : forêts de mélèzes et de bouleaux, plaines immenses semées de villages isolés, montagnes, fleuves, lacs, dont l’incroyable Baïkal, plus ancien et profond lac du monde. Traverser ces terres, c’est ressentir la puissance géographique du pays, mais aussi sa solitude, sa mélancolie, son intensité – autant de traits que l’on associe souvent à l’« âme russe ».
Le train n’est pas seulement un moyen de transport : c’est un lieu de vie, un monde en soi. À bord des trains russes, surtout pour les longs trajets, une routine particulière se met en place. Les passagers se détendent, se changent, s’installent. On troque les chaussures pour des claquettes, on prépare du thé avec le samovar installé dans chaque voiture, on partage des œufs durs, des concombres, des soupes instantanées.
Un voyage en train en Russie se déroule souvent dans une ambiance détendue, il n’est pas rare que les conversations s’engagent, même entre parfaits inconnus. Un peu de vodka ou quelques tranches de pain noir suffisent à rompre la glace. Pour les voyageurs étrangers, c’est l’occasion de rencontrer les Russes, d’échanger sur leur vie, leurs souvenirs, leur vision du monde.
Le Transsibérien n’est pas seulement un train. C’est un mythe vivant, une prouesse humaine, un miroir de la Russie dans ce qu’elle a de plus grand, de plus rude, de plus sincère. Monter à bord, c’est vivre une traversée initiatique, une odyssée géographique et intérieure, où chaque kilomètre raconte une histoire, où chaque passager devient un compagnon de route.
Pour ceux qui cherchent à comprendre la Russie, dans sa beauté, sa complexité, et sa vérité profonde, le train reste le meilleur guide.
Il serait irresponsable de ne pas mentionner la situation actuelle. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022 et l'enlisement du conflit, les relations internationales se sont fortement tendues. Le Ministère des Affaires Étrangères français déconseille formellement tout voyage en Russie. Techniquement, les sanctions européennes contre la Russie ont rendu le voyage plus difficile : pas de vol direct, impossibilité d'utiliser une carte bancaire... (Voir à ce sujet notre article Peut-on voyage en Russie aujourd'hui). Et si le train régulier continue bien sûr de circuler à travers tout le pays, les voyages en Russie en train de luxe ne sont plus possible.
Dans ce contexte, les voyageurs qui tiennent à découvrir le pays dans ces conditions ne sont pas nombreux. Mais ils existent. Et Discovery Trains est à même de les accompagner.
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